NEKOMIMICHAN
Sean O'Callaghan
26 ans
Occupation | Il possède plusieurs petits boulots comme baby sitter ou caissier, mais il aimerais beaucoup devenir un athlète professionnel.
Parent Divinité | Hébé, déesse de la jeunesse et de la vitalité.
Capacité | Frère jumeau de Siobhan, ils ont tous les deux récupéré de leur mère une vitesse, agilité et resistance plus élevée que la moyenne.
Sean est surement ce qu'on imagine le plus quand on imagine un fils d'Hébé : C'est un garçon impatient, joueur et très très tenace : quand il a une idée en tête, il reste bloqué dessus d'avoir atteint son objectif, que celui-ci soit bon ou mauvais. Il est enfantin, casse-cou voire maladroit, il se blesse un peu partout malgré la résistance élevée transmise par sa mère. Il est très actif, et déteste rester immobile trop longtemps. Mais malgré ses côtés assez immature, Sean se révèle être un garçon très à l'écoute, qui fait souvent attention à ce qu'il se passe autour de lui, ce que beaucoup de gens ne verrait pas. Il est aussi très à l'aise avec les enfants, parfois plus qu'avec les adultes, et est au fond très très gentil ; il ne juge que très peu les gens et est très ouvert. Mais Sean peut très rapidement perdre son sang froid si on touche à des gens qui lui sont proches, en particulier sa sœur ; il est très protecteur.
Leurs chaussures étaient boueuses, leurs vêtements étaient sales, même leurs jambes commençaient à les lâcher. Enfants de la jeunesse, la ténacité les avait pourtant animée tout au long de leur courte vie, mais leur corps d’à peine 13 ans ne pouvait plus suivre le rythme. Cela faisait 3 jours qu’ils marchaient, sans s’arrêter, sans pouvoir manger, sans savoir où aller. Enfants perdus dans une forêts trop grande, mais trop soudé pour laisser l’un des deux derrière.
Ils s’étaient enfuis de l’orphelinat où on les avaient placés ; trop strictes, pas acceptés, trop d’énergie, trop incontrôlable. On les enfermait, souvent, séparés l’un de l’autre pour qu’ils se calme. Jamais cela n’avait marché.
Pendant 2 mois, Sean et Siobhan avaient vécus dans les rues de la ville, volant de la nourriture sur les marchés, utilisant leur vitesse pour rentrer sans que personne ne les remarque dans des salles de cinéma et profiter ainsi gratuitement d’un film.
Mais ils avaient besoin d’espaces.
Ils avaient besoin de courir, ils avaient besoin de se défouler.
Alors ils décidèrent de partir, sans trop savoir où aller.
Leurs chaussures étaient boueuses, leurs vêtements étaient sales, même leurs jambes commençaient à les lâcher.
Mais ils arrivèrent à la fin. Au bout d’un chemin sinueux, la lumière se faisait. Lumière qu’ils n’avaient plus vus depuis 3 jours, les rayons du soleil cachés par les arbres.
Les plaines et champs, à perte de vue.
Des animaux, des vaches, des moutons.
Et au loin, une maison.
Au départ rentrés pour voler quelque chose à manger, une vieille dame bien trop stricte les avaient pris la main dans l'sac. Les avait réprimandés.
Puis, elle offrit un bain, un repas, et un lit pour la nuit.
Et ils décidèrent de ne plus partir.
Certes, ils devaient travailler dans la ferme, mais ils avaient les espaces dont ils avaient toujours rêvés, ils avaient une maison, ils faisaient partis d’une famille.