Enilix
Ellori Narcisse Briones
Chloris (déesse des fleurs)
22 ans - Fertilité
Traits de caractère : Méticuleux, Franc, Impulsif, Mature, Passionné, Protecteur, Intelligent, Averti avec les autres, Négligent, Bourru, Dur, Discret, Effacé, Secret, Sanguin, Addictif, Autodestructeur, Solitaire, Fougueux, Blasé, Provocateur, Peu bavard, Carré, Autoritaire, Froid, Distant, Borderline
JPOSSERAIS DES FLEURS SUR TA TOMBE ---
et jferais des couronnes épineuses à ton esprit.
Quand dans mes rêves, je te retrouverais.
Comme jeté un bouquet dans une mer de femmes dans une salle de mariage, entre la première danse et le gâteau. --- Il était des fleurs, belles, presque immortelles, si douces, si frêles. De ses yeux d’enfants, on pouvait tirer les cieux, l’ivresse et l’opulence des dieux. De ses yeux de gosse rêveur, on avait tous les désirs.
Comme jeté un bouquet de fleurs, blanches, qui par orgueil devient de toutes les convoitises, et trop vite saisit entre les phalanges de l’infamie. De toutes ses femmes, elle était la pire. Comment de toutes ses propositions, l’orphelinat avait pu la choisir ?
Sur terre, minable, jeté dans un simple orphelinat comme un sans nom, un nomade. Mais les roses entre ses côtes sont rougouillantes, délicates, immorales les roses, qu’on saisit toujours à pleines mains, et tant pis pour le sang, et tant pis pour le mal. Les roses qui déchirent les lèvres, et hurlent entre les veines.
De ce jardin, blasphème, vertigineuse créature à la beauté des mésaventures. Capable de dresser des murs de ronces pour se protéger de ses filantes étoiles qui viennent le décorer. De ce labyrinthe, mur de lierre et coup de brique, il est si bon de se perdre le plus pour avoir la chance de la fuir. Entre les tulipes et les marguerites, l’innocence chante un dernier requiem --- et entre ses lippes, le simple gémissement de l’abandon qui s’élève.
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Et les rêves dans ses pupilles, envolés, quand son corps de pétales n’en était plus qu’une racine étiolé. La douleur de la réalité qui l’a déraciné de ses fécondités, pourtant toujours entre ses mains poussent les monstruosités. Les roses, noires de veine et blanche de vide, que reste-t-il de ce rouge avide ?
Et les rêves dans ses pupilles égarées, alors quand de famille il a changé à force d’être maltraité on ne l’a plus désiré --- le bouquet avait fané --- simple composition stellaire, qui le saisissait de milles étoiles que jamais il ne pourrait connaître. Il contemple sa peau dans un miroir, fuyant, et maintenant il fuit aussi le ciel, de la grandeur et de réverbère, il vogue dans un lieu imaginaire. --- Simple folie, Alice. Simple désaccord, mon coeur.
Et les rêves, les folies, les louanges --- ils voulaient de nouveau les sentir en son sein. Mais juste, juste, tu grandis gamin, et arrive les heures où sonne le glas --- toujours trop tard ---
Danse, danse, dans ce monde de tromperie où la réalité n’est plus une limite. Dans ses yeux, le vide. C’est qu’il s’éteint sous la fumée, et la drogue qui s’efface en même temps que sa personnalité. Trompeuse violence, trompeuse mère qui l’avait gâté de ses pires qualités --- voilà qu’il n’est plus qu’un être calciné, qui de ses mains ne se sent plus capable de gérer. Le sang quand pousse les moeurs dans des bleuets, les veines pour les veines, racines et migraine, tant pis, tant pis si ça fait mal car de toutes manières quand il est absent, il ne sent plus rien. Il ne rit pas. Il ne pleure pas. Il ne voit que l’olympe dont il aimerait avoir une place --- pour ses deux noms inscrit dans ses veines --- il ne jure que par la haine.
FRAPPER DANS LE VIDE ---
ET À COUP DE HAINE
FAIRE POUSSER DES BLEUETS