On la regardait dans les yeux, et on cherchait lueurs immortelles. Certain disait ne l’approchez pas, d’autre murmurait qu’elle était belle vêtue de glaces. Mais ce monde qui titube à ses pieds n’osent pas voir que derrière l’horreur, pandore se cache quand dans chaque des cages.

Tu sais, parfois, elle retrace des courbes qu’elle a perdu quand elle retire ce costume noir qui la saille. Tu sais, dans le noir, elle danse l’ode à la vie. Un soupir, la tête qui tourne, et les hurlements. C’est à la lune qu’elle hurle ses plus horribles requêtes, celui de le perdre, une fois de plus.
Dans ses draps, elle murmure. Elle a froid. Elle repense aux étoiles qu’elle ne suivait jamais, car elle la faisait seule sa course. Elle n’aimait rien, elle l’avait perdu, elle l’avait perdu --- c’était normal. Parce que sur ses épaules, elle ne porte que son propre poids ((pourtant, qu’on lui dise pourquoi c’est si lourd à porter)).

Sa peau blanchâtre, on ne la reconnait pas quand elle est vêtue de son manteau, car elle était le démon de chacun de ses enfants, elle était la crainte de chacun de ses parents. Avocat du diable, louve solitaire. Personne ne la confronte, faudrait mieux fuir. Pour l’argent, elle protégerait le pire. Car elle est censé être la seule à compter à ses yeux. Elle est la seule à brûler du feu. Amour de la carrière, et pourtant, pourtant ((sa chair semblait encore chaude de sa présence)).

Tu sais, toujours, elle se dresse en grande mère qui ne prendra pas un enfant en son sein, simplement client qui on le droit à sa protection. Louve en agonie. Mais dans la salle, les accusés crient qu’elle n’a pas de cœur pour protéger ces faux martyrs. Mais elle n’avait plus rien à prouver, pour rien à protéger. Femme qui a une ombre plus grande que le cœur, ténèbres encombrant dans les veines. Elle s’habillait du diable, car elle l’était.

Et tu sais, elle prend une inspiration au matin. Et dans le miroir, elle glisse ses mains sur ses courbes invisibles. Où es-tu ? Un instant, neuf mois, la sensation d’avoir un coeur qui bat dans ses entrailles. Où es-tu ? --- Rends le moi. Le vif, le beau, la vie.