junnee




Âge |
20 ans,
Cursus |
Son truc, à Sen, ça a toujours été les jeux vidéos. A force d’y jouer, elle a fini par vouloir en créer, et à décider d’apprendre à coder un vrai jeu. Elle a crée quelques petits jeux un peu pourris pour s’entraîner, mais elle a en tête un grand projet de jeu vidéo de type narratif, avec une histoire à choix et plusieurs fins. Bref, son truc, c’est le coding pour créer des jeux, d’où son choix de cursus en informatique.
Nationalité |
Japonaise-Coréenne
Caractère |
Ma mère m’a toujours répété que j’étais un vrai garçon manqué, mais je m’en fiche, j’assume ! J’aime pas les jupes et les robes, j’aime pas montrer mes jambes, et les pantalons, c’est stylé et ça tient chaud ! Moi j’aime bien quand c’est pratique, quand je suis libre de tout mes mouvements, et que je peux courir après un voleur, par exemple. Et croyez-moi, le voleur, je le rattrape, parce que la course, c’est vraiment mon truc ! Fin, le sport en général, je kiffe. Je peux pas me passer de mon jogging du matin, et je vais régulièrement à la salle. J’aime bien aller dans des stands de tir, aussi…
Je crois que je me lie plus facilement d’amitié avec les mecs, qu’avec les filles. Elles sont souvent manipulatrice, prétentieuses, hypocrites… de vilaines langues de vipères. Moi j’aime bien les gens bon délires, et généralement, je rigole bien avec les mecs, ils sont bêtes (comme moi) et c’est marrant, on peut juste rire d’un pet ou de blagues pipi-caca.
Je crois que j’ai un côté “tsundere”, enfin, c’est ce que mes amis disent. Parce que j’ai tendance à devenir agressive quand je suis embarassée. Disons que j’aime pas paraître vulnérable.
Je suis ultra compétitive, m’en parlez pas ! Je deviens un véritable démon assoiffé de victoire !
Aussi, ma mère me râbache sans cesse que je devrais être plus féminine, et que je devrais commencer à trouver un copain ; beurk ! Et puis quoi, encore ? Tant que les beaux mecs en 2D ne seront pas vivants, je resterais vierge, point.
Je déteste les cafards, puis quoi d’autre ? Ah oui, j’ai un drôle de tic ; je parle anglais quand je panique. J’sais pas pourquoi…
Shirai Sen
Mes parents se sont jamais vraiment aimés, enfin, pas à ma connaissance. Je les ai toujours vu s’embrouiller. Je les entendais hurler, et se taper dessus. Bref, pour une petite fille, c’est un peu choquant. J’ai fini en garde alternée, mais j’aimais pas beaucoup mon père et son alcoolisme. Eventuellement, c’est ma mère qui a fini par m’élever seule, avec son nouveau mari, tandis que mon père s’endettait dans des paris idiots, et sombrait peu à peu dans l’alcool et la drogue. Ça a été une enfance difficile, et j’étais quelqu’un d’assez timide et de solitaire. Les enfants se moquaient de moi et de mon père, qui parfois venait me chercher à l’école dans un sale état. Mais bon, il a fini par mourir d’une overdose. Je peux pas dire que j’en ai pas souffert, ça restait mon père. Mais j’ai vite tourné la page, et j’ai avancé dans la vie.
Au collège, j’avais de nombreuses amies, et j’étais très proche de ma meilleure amie. Mais un jour, son copain m’a prise à part, et m’a proposé qu’on se roule des pelles… franchement, j’ai pas trop compris, et j’ai un peu halluciné tout en le remettant à sa place, mais mon amie a découvert cette histoire du point de vue de son copain, et m’a fait passer pour une connasse devant tout le monde, en faisant courir des rumeurs sordides à mon sujet. J’en ai beaucoup souffert, j’ai jamais autant été blessée. Je crois que c’est depuis ce jour que j’ai arrêté d’être pote avec des meufs. Parce que les dramas, c’est pas mon truc.

Je me suis un peu renfermée sur moi-même, un peu comme avant le collège. Sauf que j’étais pas timide, j’avais juste plus envie de tisser des liens et d’être blessée. Je me suis mise au sport, et j’ai aussi commencé à m’intéresser aux jeux vidéos à cette époque-là, quand ma mère m’a acheté mon premier pc. Je ne dirais pas que je suis devenue “addicte”, mais plutôt “passionnée”... un nouveau monde s’est ouvert à moi, et je ne compte plus les nuits blanches que j’ai passée à jouer à des jeux. Et j’ai aussi commencé à m’intéresser aux mangas.
Au fil des années, je me suis un peu plus ouverte à nouveau au monde, et je discutais de mangas et de jeux avec des groupes de mecs, ici et là. Ils ne me voyaient pas du tout comme une fille, et ça m’allait très bien comme ça ! On buvait des bières en mangeant des pizzas devant des épisodes de one piece, c’était le bon vieux temps.
Malgré tout, je sais que je ne pourrais plus jamais m’attacher autant à quelqu’un, par peur d’être trahie et blessée. Alors j’ai tendance à prendre des distances, et à ne pas me montrer trop intime, trop personnelle. Comme ça, si jamais on me lâche, je dirais juste “tant pis” en haussant les épaules, et je me ferais d’autres potes.