moeni
Âge |
23 ans
Cursus |
Droit Pénal
Nationalité |
Coréen
Oh Yongsu
« La famille Oh, parée d'une opulence et d'un raffinement incontestable, émergeaient au grand jour comme des chefs d’entreprise réputés, incarnant l'élégance et le prestige dans un monde qui semblait leur appartenir. Leur influence s'étendait bien au-delà de leur demeure, touchant divers secteurs de la société, allant de la finance aux arts. Mais ils n’étaient en réalité que des boucs émissaires, leur existence n’ayant qu’un seul but : permettre aux Cho, les véritables maîtres, de demeurer invincibles. Ils ne constituaient qu’une branche secondaire, destinée à endosser le fardeau des éventuels problèmes, prêts à être présentés en première ligne en cas de besoin, pour conserver la branche principale.
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Les Ong se tenaient à la croisée des chemins, servant de bras droits aux deux premières branches. Ils étaient leurs conseillers les plus proches et formaient la troisième branche. Les Doh, eux, accomplissent les missions les plus obscures, le sale boulot. On comptait, parmi eux, chefs de gang, vendeurs de drogue, tueurs à gage, détectives et infiltrés. C’était la dernière branche de la géante organisation, cette pseudo famille qui se trouvait être en plein milieu d’un conflit interne. »
L’atmosphère entre la famille et ses quatre branches était empreinte d'une tension silencieuse, leurs rassemblements étaient le théâtre de réunions secrètes, d'alliances fragiles et de rivalités féroces. Des murmures, des regards en coin et des sourires hypocrites, chacun cherchait à déjouer les machinations de l'autre, à affirmer sa suprématie, tout en sachant que la moindre erreur pouvait s'avérer fatale. Les coups bas se multipliaient entre les Oh qui voulaient se libérer de leurs chaînes et les Cho qui souhaitaient maintenir leur dominance, en divisant au passage les deux dernières branches.
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Dès l’âge de 11 ans, Yongsu rejoignit l’italie, pour lui éviter de devenir victime des conflits familiaux. Il étudia sous l’aile d’un ami de son père, un vieux parrain de la mafia italienne qui l’avait surnommé Luca. Toutes ses journées n’avaient pas été paisibles, mais chacune d’entre elles avait contribué à forger un caractère empreint d’une assurance tranquille. Il avait dix neuf ans quand il mit de nouveau les pieds sur le sol Coréen.