moeni
Âge |
22 ans
Cursus |
Guidé par sa vocation artistique, Jihu a résolument opté pour une carrière d'artiste, se consacrant tout particulièrement à l'art de la composition musicale. C'était en effet la seule voie dans laquelle il pouvait réellement exceller, un talent exceptionnel qui lui ouvrit les portes de l'université de ses rêves.
Nationalité |
De nationalité Coréenne, il a vu le jour et a épanoui son enfance dans la ville de Daegu, où il a grandi, imprégnant son être de l'essence de cette cité au fil des saisons.
Caractère |
Son apparence, parfois empreinte de mystère, peut tromper à bien des égards, elle dissimule une personnalité bien plus nuancée. Tout en cultivant une inclination marquée pour la compagnie des autres, il ne dédaigne nullement le doux réconfort du calme et de la solitude. Il se distingue par une observation attentive du monde qui l'entoure, une bienveillance innée et un calme olympien. Mais il peut être d'une franchise atroce, voire dérangeante.
Nan Jihu
Jihu l'énigmatique, l'éphémère, le fugace, presque comme une silhouette qui s'évanouit dans l'obscurité de l'oubli. Ce musicien au charme ambigu est souvent aperçu, guitare à la main, plongé dans ses pensées, semblant constamment frissonner sous l'emprise d'une douce frigidité. Son ambition, si l'on pouvait la qualifier ainsi, consistait à embrasser la douce mélodie de la vie, à exprimer son âme à travers les cordes de sa guitare et à subsister grâce à cette harmonie.
Les projecteurs l'auront courtisé à maintes reprises, sans succès, parce que Jihu, lui, il s'est toujours dit que la lumière des projecteurs n'était pas faite pour lui.
Lorsqu'il avait tracé les contours de son avenir dans l'atelier de sa pensée, il l'avait toujours imaginé se déroulant dans les recoins les plus obscurs : Ces lieux dissimulés du regard des badauds, là où seules les ombres osaient se faufiler, avec son instrument comme unique lampadaire. Ses rêves avaient pris forme dans la pénombre délicate qui résidait en arrière-plan, telle la douce mélodie d'une guitare dont l'origine demeurait inconnue. C'était là, au creux de l'obscurité, qu'il avait entrevu son essor, à l'abri des regards indiscrets, s'épanouissant en toute modestie, mais avec une aisance indéniable. Hélas, rien ne s'était déroulé comme il l'avait prévu.
Il était l'enfant unique d'une famille aimante, mais modeste. Ses performances académiques remarquables lui avaient ouvert les portes de l'illustre université internationale de Sekang. Cette opportunité académique a été rendue possible grâce à l'obtention d'une bourse, laquelle s'est avérée indispensable pour financer ses études supérieures.
Lorsqu'il abordait le sujet avec ses parents, ces derniers s'efforçaient de masquer leurs inquiétudes avec des sourires aimants, cherchant à lui transmettre l'idée que tout se déroulait sans heurts. Mais dans les profondeurs de son regard perspicace, il n'avait pu qu'entrevoir leur anxiété sous-jacente, percevant dès lors son propre désir d'accomplissement comme un fardeau trop lourd à porter pour sa famille dévouée. C'est alors qu'il envisagea de trouver un petit emploi, dans l'espoir d'alléger le poids qui pesait sur eux.
Parmi les diverses solutions qu'il avait minutieusement évaluées, qu'il s'agisse de devenir serveur dans un café en soirée ou de se lancer dans la livraison de pizzas les week-ends, toutes demandaient un grand investissement en temps contre une misère. En parallèle, il avait fait la connaissance de Kim Hyejin, une directrice de casting quelque peu maladroite, qu'il avait croisée à plusieurs reprises dans le métro. Bien malgré ses refus, elle avait insisté pour qu'il conserve sa carte professionnelle. Poussé par la nécessité, Jihu finit par la contacter. Il accepta de jouer un petit rôle secondaire dans une mini-série dont le tournage coïncidait avec sa période de congés.
Il s'en était pas mal sorti avec ses petits rôles, sans être un acteur de génie. Chaque fois, la rémunération avait augmenté, mais le temps qu'on lui demandait d'accorder à son nouveau travail l'handicapait. Ses résultats suffisaient pour lui permettre de garder sa bourse d’étude, mais ils n'étaient pas aussi bons qu’avant. Une porte s'était ouverte et plusieurs autres par la suite vers un domaine qu'il avait jusqu'alors délibérément ignoré.
La demande n'avait cessé de croître, tout comme les ambitions de Kim Hyejin. Elle avait fini par devenir son manager dévoué et chaque jour, elle redoublait d'efforts pour le convaincre d'accepter des rôles de plus grande envergure, voire de considérer une carrière à part entière dans le monde du divertissement. Lui qui se pensait inflexible, il est, sans vouloir l'admettre, indécis.
Parfois Jihu en discute bêtement avec son fidèle compagnon, un chat de gouttière ébène, qu'il avait pris pour habitude de nourrir. Ce petit félin était devenu le spectateur des mélodies acoustiques que Jihu composait. En raison de son expression perpétuellement courroucée, le musicien avait décidé de l'appeler Angry. Il avait été intrigué de constater que, derrière cette apparence boudeuse et ces miaulements plaintifs, se cachait une douceur remarquable.