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blackwidow

Âge |

19 ans


Cursus |

La cadence est imposante, dans sa puissance, la mélodie glorifie les grandeurs. Un hymne crié pour idolâtrer l’éminence, elles sont adorées, les splendeurs. Dans les songes, on imagine s’orner, pour dessiner dans les magnificences, les ombres de l’honneur. Des pas balancent, à terre, un fracas tonne l’hégémonie. Une marche pour le prestige, c’est le triomphe qu’on acclame, dans un superbe triomphal, et les rêveries, c’est à ces somptueuses apogées qu’elles aspirent. Un désir pour le magistral, oh, Kazuki, c’est dans la démesure qu’il y trouve son idéal. Une supériorité enviée, un mirage de sainteté, l’enfant, c’est pour servir ses glorieuses ambitions qu’il s’était élancé dans un étonnant choix de carrière : une branche militaire, lui, il avait juré d’atteindre le plus haut grade en tant qu’ingénieur de l’armement. Côtoyer l’élite, et devenir le meilleur pour qu’on lui envie son rang, on aura beau chercher ailleurs, ici-même, il s’en faisait le serment, on ne trouverait pas plus performant.  

 

La fleur d’excellence révèle fièrement son prodige, une banale beauté qui se teinte d’arrogance,

Un murmure que l’on entend, oh, l’esprit est doué, on l’a divinisée, cette intelligence,

Et la destinée alors, c’étaient les somptuosités de la réputation qu’elle laissait présager;

Pour qu’à travers leur admiration, on puisse exister.


Nationalité |

L’ardeur du soleil le grave, ton drapeau. Détonnant avec la blancheur dont revêt la pureté, le cercle rouge qui se repose sur le cœur intègre, c’était fièrement que tu le portais sur tes épaules. Ton pays, le Japon, tu le savais que c’était toi, qu’il verrait dans les postes les plus hauts. 

“Que le règne de notre Seigneur, 

Dure une et huit mille générations”

 

Kazuki, les âmes de ses parents appartenaient à la nation. Éminents politiques, c’étaient les intérêts d’un peuple fier, qu’ils s’étaient juré de servir.

KANEDAExyz
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“Jusqu’à ce que les pierres,

Deviennent rochers

Et se couvrent de mousse”

Des êtres bercés dans le juste, des gardiens de la patrie que jamais les vices ne poussent. Et le temps, cette probité, jamais il ne l’aura noircie. Elles sont belles, les paroles, mais les grandeurs, ne donnent-elles pas le vertige ? Les mots sont frivoles, les promesses valsent avec les tentations, et ces vertus auxquelles l’esprit s’oblige… Impitoyable, l’impureté les brise. La chasteté vascille, la politique, pour ces cœurs avides, elle était un gouffre pour les plus immorales des opportunités. Parce que la puissance dévore les consciences, les beautés de la gloire enivre, et le prestige qu’on voit se dessiner au fond, oh non, on ne savait y résister. Et ces malhonnêtetés habilement dissimulées, peut-être étaient-ce elles qui permettait aux âmes de prospérer dans les magnificences de la fastuosité… Et à l’enfant, de s’exalter dans un luxe dont on ne savait plus se séparer. C’est qu’entre une résidence située dans le quartier de Den-en-chofu, à Ota, un arrondissement sud de Tokyo, et une maison de vacances à Uchiko,  depuis sa naissance, le gamin, il n’avait jamais cessé de valser dans le beau.

Kazuki Miyaji

Caractère |

Kazuki, fils unique, enfant chéri. Kazuki, il s’étend dans une opulence idyllique, oh, jeune arrogant, les autres, il les accable dans le mépris. Parce que lui, il est ce petit prodige à qui tout sourit, son Humanité est avide, et il n’y a que dans le succès qu’il brille. Richesse et réussite, deux amies dont on s’est épris, les seules mais tant pis… Parce que leur présence, Dieu, qu’elle suffit. Dans ses allégresses, on s’y laisse jusqu’à l’extase, en proie à l’éternelle insatiété, pour la fortune que l’on désire, pour une splendide réputation que l’on brûle de vivre, et la cupidité de ces grâces, elle a dévoré la sagesse des membres de cette illustre famille. Une convoitise qui s’enivre d’une férocité néfaste, regardez comme le descendant, trésor d’une célèbre génération, il avait embrassé ces mêmes vices. Des ambitions qui se mêlent avec l’ardent désir de perfection, ce sont les euphories du triomphe qu’elle implorait, son avarice. Une prière portée à ces diamants que le ciel revêtait, et dans le vaste salon, on voulait montrer que les étoiles elles-mêmes l’avaient béni, cet esprit au talent que tous devaient remarquer.

L'atmosphère valse avec la froideur, l’air y est austère, mais dans la droiture, le corps reste fier. La confiance élance une note brillante, le dix-neuf, il résonne jusque dans les ombres que les lumières tamisées faisaient danser. Un score honorable, oh, l'enfant, il pouvait s’en satisfaire. Petit monstre pour lequel seule la victoire compte, lui, déjà, il veut qu’on le respecte, que son ingéniosité soit acclamée… Et dans la recherche de la révérence, il était certain qu’il avait bien commencé. Parce qu’il était d’une intelligence indéniable. Ayant sauté deux classes, obtenant de remarquables notes pour ces années de lycée… Il était doué, on ne pouvait en douter. Gratifié d’un don que les Hommes célébraient, c’était en son nom qu’en ce moment-même, il se tenait dans cette salle aux dimensions démesurées. La note dénonce un travail acharné, une perfection qu’on a frôlée… Mais voilà, rien n’est jamais assez. Kazuki, c’est l’excellence qui le constelle. Kazuki, c’est au milieu des étincelles qui décoraient la voûte noircie qu’il aurait dû se hisser. L’assurance de la voix chancelle, la sécheresse coupe l’orgueil, la mélodie féminine brise la fierté… Parce que cette mère, c’était autre chose, qui l’avait intéressée. 

- Et Seriya ?

Infâmes sonorités. Les traits qu’une haïssable arrogance piégeait, sous l'éclat de cette courte musique que l’on ne connaissait que trop bien, s’étaient déformés sans la moindre pudeur. Le mépris explose un visage qu’une infernale suffisance ne cessait de caresser, ce prénom, oh, c’était presque dans un terrible fracas qu’il avait broyé le calme d’une salle que le luxe inondait. Ces paroles, on les tient en horreur. Ces mots, c’est un ego que, dans l’inconscience, ils morcellent. “Il a eu vingt”, et la réponse est lâchée dans un avilissant dédain. On l’a haït, ce gamin, et maintenant, on se demandait pourquoi fallait-il toujours que l’on ramène tout à ce camarade cent fois maudit. L’amertume résonne, c’est que, l’exécrable petit prodige, il n’acceptait pas meilleur que lui. Kazuki, il est le seul à pouvoir briller, Kazuki, il détestait que la lumière, ce soit sur quelqu’un d’autre qu’elle ait choisi de se déverser. Mais la chanson, dans son pénible bruit, éveille les spectres d’une compétition impitoyable. Et voilà, Kazuki, dans la grandeur de ces richesses adulées, ta fierté, on l’avait écrasée, et toi, tu restais là, comme un misérable. 

Les tableaux, on veut qu’ils dévoilent  tout ce qu’il y a de plus beau. Des traits exposés dans la délicatesse, mais les bassesses, il ne les a pas oubliées, le pinceau. Une ligne qui frôle la blancheur de la toile, et voilà qu’on la révèle, l’infamie qui se cache dans la splendeur. La toile s’inquiète du moindre détail, et dans l’image qu’elle vous dénonce, c’est ainsi, qu’elle le décrit, son personnage : la silhouette s’illustre dans l’élégance, une prestance que l’on voit raffinée, et alors que le spectateur s’approche, l’oeuvre, effrontément, dénonce ce qui se cache sur ce visage que le sublime a voilé. Il vous regarde mal, Kazuki. Noyé dans son mépris, le jais dont se colore l’iris, il trahit une âme vile. Il vous dévisage, l’ombre d’un sourire pour éclaircir la noirceur de son cœur, mais ces traits baignés dans l’infâme, c’est l’hideur qu’inlassables, ils dépeignent. L’audace noie le rictus, l’orgueil ronge chaque contour édifié dans la splendeur. Et la figure que dresse l'œuvre, c’est ainsi qu’elle écrase les harmonies. La disgrâce de l’âme détonne avec l’or du cadre. L’éclat de l’ocre précieux, il est abîmé par ce joyau pourtant décrit comme prodigieux. La beauté se mêle à la vilenie, une fascination pour l’infamie, l’Humanité, c’est grâce au pire qu’elle survit. Il est de ces esprits trop humains, ceux qui noyés dans leur dédain, ne voient que la couronne du prestige. Et le tableau, figeant les traits dans ces couleurs discordantes, c’est sur cette harmonie avilissante qu’il l’aura esquissé, Kazuki.

Infâmes manières, la bassesse se dévoile dans l’attitude princière,

Exécrable petit prodige, mais le prélude annonce l’apothéose,

Cette âme elle se noie dans l’abject, pour valser avec le grandiose ; 

Éblouie par sa supériorité, elle s’orne d’un bien détestable caractère. 

 

Mais tant qu’elle les rendra fiers, peu importe que ses manières, elles soient terriblement délétères

Le vide écrase l’immensité de la pièce. Dans le silence, dansent les notes qu’accompagnent les langueurs de la solitude. Les grandeurs appellent à l’ivresse, et l’âme, elle s’écrase sous un luxe étalant sa vastitude. Cet espace est le trophée d'une richesse adulée. Ces splendeurs, elles immergent un corps que les débris d’un succès semblent écrouler. La tranquillité, sous sa lourdeur, enivre, et, son prénom, on l’aurait presque entendu résonner. Kazuki, surplombé par les colossales somptuosités, Kazuki, qui magnifie le subtile mélange de tradition et modernité, c’est lui, qui se noie l’éclat d’une excellence tant rêvée. Le témoin d’une vie splendidement réussie, on le sait que cette opulence, elle n’est pas encore assez. Toujours plus, plus beau, plus haut, c’est que l’Humanité, elle n’était jamais satisfaite de ce qu’elle avait. Des fastuosités qui affament toujours plus, des possessions qu’on accumule, mais la cupidité, jamais elle ne se calme. Une tare que l’on déguise en qualité, et voilà le résultat de cette furieuse avidité. Mais, face à cette prodigalité muette qui se présente à lui, il se tait, l’esprit. Une prison magnifiée, les shojis, c’est avec une brutale élégance qu’ils retiennent le néant berçant le corps immergé dans son isolement. Et, Kazuki alors, âme esseulée, c’est avec une splendeur presque tragique qu’il détonne dans ces imposantes grandeurs. Une noblesse hégémonique, voilà les banalités qu’emportent les gloires de la réussite. La matérialité est glorifiée, et l’enfant de seize ans, délaissé dans ces éblouissantes beautés, il ne voyait qu’elles, comme fin possible. Détestable gamin, lui à qui tout avait été promis, dans ses songes, il est ce petit génie que tout sourit, mais en cet instant, dans ce un moment de perdition, c’est dans les vertiges du calme imposant qu’il s’est égaré. L’absence résonne, l’insonorité détonne. L’opulence est aphone, là voilà, la récompense que la puissance donne. 

 

Des bijoux que dévoile le prestige, les passions d’une réussite, mais cette sainte prospérité, Kazuki, quel était son véritable goût ? 

On l’aurait dit insipide, douce vérité que l’on tait, les passions du triomphe, on veut en décorer sa vie;

et surtout, s’exalter des admirations qu’il amène avec lui. 

Le jais s’explose contre la lointaine cloison. Perdus dans la sombreur du bois qui édifie la paroi, qu’une large distance sépare de la table basse à laquelle on était installé, les iris divaguent. Figé sur une écorce dénaturée, les perles mesquines s’oublient dans la fuite des minutes qu’un temps avare ne redonnerait jamais. Honteusement, l’esprit s’est laissé désorienter sur la cadence d’une assourdissante sérénité. Peut-être qu’elle était trop pesante, cette paix. Assommant les corps isolés, ces vastes quiétudes, écroulent sur eux, les spectres de ce que, potentiellement, ils étaient en train de louper. Les peurs que l’on dévoile, des affres impitoyables qui, sur le battement d’infimes secondes, étalent les vérités qu'inconsciemment, on gardait silenciées. Mais la raison reprend ses droits, les rêveries sont tues pour qu’enfin, on reprenne le travail honteusement abandonné. Parce qu’il avait encore tant de choses à perfectionner. Parce que le jeune garçon, il s’était juré de devenir le meilleur. Sa place, elle était celle du premier. Deuxième, ça n’était pas assez. C’était en haut de classement qu’il devait se hisser, que sa supériorité s’impose sur tous ceux qu’il côtoyait… Parce qu’il n’y avait que lui, qui devait exceller. 

 

Un éclat brise la valse du vide. Les fragments d’un apaisement s’écrasent sur le tatami, et l’enfant déconcentré, sur le rythme d’un profond soupir, relève la tête du manuel dans lequel il était studieusement en train de se perdre. Le rire s’évade, c’est la vivacité de cette infâme mélodie qui avait happé l’esprit. Des fragments desquels s'échappe la joie, peut-être était-ce la familiarité que l’on avait cru reconnaître qui avait provoqué cette réaction presque excessive. La brutalité se noie dans la frénésie, dans sa folie, Kazuki venait de se relever. Une hâte qui le précipite jusqu’au shoji qui, glissé dans une ardeur quasiment fiévreuse, dévoile ainsi la seconde immensité, celle du jardin qu’une nature faussement sauvage avait splendidement ornée. Dans les traditions des temps, ce coin de verdure, il appelait à l'apaisement. Un temps s’impose, une nouvelle valse avec le silence, mais l’éclat évadé, le temps semble l’avoir rattrapé. Le crissement de quelques branchages relance des aiguilles, à nouveau, les secondes défilent, et le cœur, on le sent commencer à battre. Un peu plus fort, l’inquiétude le sert, mais les fragments de l’angoisse, c’est à l’hostilité qu’ils venaient de laisser place. Une figure se dévoile, un air amusé pour décorer le visage de l’être indésirable, oh celui-là, c’est tout ce qu’on avait espéré ne pas voir.

- Seriya !

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La froideur est instable, le calme, on le maîtrise mal. L’outrage menace de briser la voix, et ce visage, c’étaient les éclats de l’aigreur qui l’avait déformé. La fureur dévore ces perles d’arrogance, oh, ce terrible ressentiment, on le voyait ronger des traits précieusement tracés. 

 

- Ah ! Kazuki, t’es là !

- Tu fiches quoi, ici ? C’est pas chez toi, dégage. 

- J’venais juste récupérer mon ballon, sale mioche. 

- Et t’as décidé de jouer devant chez moi ? Tu l’as fait exprès, hein ?

- J’ferais pas des choses comme ça, voyons…

 

La voix du gêneur déraillait sous sa moquerie. Oh, l’ironie explosait dans une innocence qu’on ne s’embarrassait même pas de dissimuler. L’âme s’égare dans sa fébrilité, ce calme qu’on se persuade de retrouver, cette sèche indifférence que l’on s’entête à jouer, il était si facile de la briser. Et l’effracteur, dans le jeu de son adroite provocation, peut-être était-ce l’ardeur d’une rage démesurée qu’il était venu narguer. Plonger celui qu’il avait toujours aimé moquer dans l’ivresse d’une rage qu’on se plaisait à observer. Mais la cible de cette cruelle avanie, la véhémence qu’elle sentait déferler dans le creux de sa poitrine, c’était avec une piètre adresse qu’elle la faisait taire. Une arrogance décuplée pour accompagner une aridité presque forcée, c’est que, Kazuki, sa tranquillité, il avait du mal à la garder. 

- T’es pitoyable. 

- C’est comme ça que tu traites ton aîné ? Avoir sauté deux classes, ça te donne le droit de m’insulter ?

 

L’intrus se décore d’un air faussement indigné, mais dans ces traits tracés pour les desseins d’une vile comédie, il continuait sournoisement de sourire. Les éclats d’une perfidie, le jeune homme, c’était un véritable serpent qu’il s’amusait à provoquer. Tout ça, pour lui, c’était un jeu. Observer la vipère tomber de cette hauteur qu’elle tentait vainement de garder, la regarder se briser sous les éclats d’une rage que sa fierté, ainsi fragilisée, aura laissé s’évader… Oh, c’était un plaisir coupable auquel on ne savait pas résister.

 

- Ferme-la, et dégage de chez moi.

- C’est chez tes éminents parents, pas chez toi… 

- Tu me comprends pas quand je parle ?!

- Quel ingrat… Tu vas jeter ton ami dehors ?

- T’as jamais été mon pote. Vivement l’année prochaine, que j’entende plus parler de toi.

- Tu vas aller où, même ?

- Une école de prestige. Là où toi, tu pourras pas aller.

- J’te rappelle, sale prétentieux, que ma moyenne est plus haute que la tienne. Alors je-

- C’est bon ! Ferme-la, et dégage maintenant ! 

 

Et l’enfant insolent, celui qui tremblait presque sous l’agacement, c’est avec brutalité qu’il venait de faire coulisser le shoji afin de le refermer. Un fracas qui achève le trouble qu’impudemment, on avait introduit, cette rencontre, pour la énième fois, on était en train de la maudire. Retrouvant les bras du vide, l’enfant s’était lourdement laissé tomber sur le coussin qu’on l’avait obligé à quitter. Ce garçon, il ne pouvait plus le supporter. Il revoit son sourire, cet infâme rictus qui se noie dans son immonde mesquinerie… Cette nargue qu’il jouait, cette langue qui ne savait se tenir… Oh, pourquoi est-ce que ça semblait autant l’amuser, de l'offenser ? 

Peut-être parce que c’était trop facile de faire valser dans ton cœur, les effluves de la haine. L’immaîtrise des émotions est un jeu pour celui qui aime les voir se déchaîner… Et toi, Kazuki, tu étais un maître dans l’instabilité. Tes pensées se confondent dans les impulsions que tu souhaitais réfréner, ton arrogance ne sait pas se taire et celui qu’elle protège avec ardeur, cet ego qu’à te voir, on croirait fébrile, c’est seulement dans la virulence qu’elle parvient à le préserver. Oh, dans ce silence au moins, là où tu étais seul meilleur, il n’y avait personne pour venir vicieusement la briser, cette précieuse fierté. 

L’opulence soigne les coeurs, et apaise les maux meurtris dans les plus infâmes douleurs. Le rythme, on le répète, c’est une ode aux grandeurs. Le corps s’enivre dans les louanges qu’on lui chante, pendant que l’ocre le décore de ses splendeurs. Teinte puissante, elle éclate la richesse d’un homme bercé dans l’honneur, cette éminence magnifiée, oh, elle est la seule dont on voulait se parer. La mélodie continue, l’âme, elle est un bijou qui s’édifie dans l’excellence, et Kazuki, comme la pierre qu’on fait joyau, le succès incruste son existence. Voilà l’hymne murmuré à la gloire, il n’y avait que la victoire, qu’elle visait, cette infâme conscience. 

 

Un poème essence la réalité. La fleur, c’est dans l’abondance qu’elle trouve sa prospérité. Dans le vase centré sur la table, des pivoines. La rougeur des pétales dévoile noblesse et richesse, la reine, symbole d’honneur, c’est d’elle qu’on fera une couronne. Les mondanités, on ne s’en tient pas profane, et dans les somptuosités des ambitions immodérées, c’est tout son corps que l’on abandonne. Le tableau l’explose, il ne l’a pas oubliée, cette beauté pourprée… Mais elle n’est pas belle, la fleur. Le temps dévoile l’hideur, dans les cœurs que l’orgueil noircit, même les années n’auront pas suffi à la changer, ce fruit aux fausses splendeurs. Les saisons défilent, l’âme reste aussi vile qu’elle l’avait été, et, né ainsi, la pivoine dont elle veut prendre les apparences, il s’en éloigne terriblement, Kazuki. La bassesse embrasse les ambitions, pour satisfaire les envies, on le savait, c’était avec la perfidie qu’il fallait jouer. Sous quelques sourires, le splendide du mensonge. Pour quelques songes, une Humanité qu’on dépeint dans le pire. Peu importe le mieux, au fond, ce qui importait seulement, c’était de réussir.

Pour un avenir radieux, on se voit toucher les cieux,

Une danse avec les dieux, parce que, gagner, c’est tout ce que l’on veut ;

Et que la fierté, elle explose dans leurs yeux

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