[Hazel Laveau - comme les sorcières, comme “Dahlia Laveau”, le leader de la maison Melpomène. Et Eris Laveau, la redoutable peste.]
Âge |
Vingt-deux ans, né le 23 janvier, petit Verseau.
Cursus |
Toi ? Toi c’est la psychologie. Les cerveaux, comment ils marchent, pourquoi. Comment aider les gens. Ca n’a pas toujours été une passion, ça l’est devenue quand, à vos dix ans, ton frère vous a effacés de sa mémoire, toi et ta sœur. Ca, pour un choc. Vous étiez toujours fourrés ensemble, et vous deux encore plus. Alors quand ton confident a simplement disparu, tu t’es intéressé au “pourquoi du comment”. Oh, à l’époque ton propre cerveau n'était pas encore bien calé pour piger tout ça, mais avec le temps, Hazel, tu t’es amélioré. Tu as compris.
Aujourd’hui, tu en as fait tes études. Et t’es même très bon dedans. Un peu trop, car tu as tendance à tout analyser autour de toi (et par “tout”, il va s’en dire qu’il s’agit de “tout le monde”). Mais généralement, tu gardes ça pour toi.
Nationalité |
Anglaise ! T’es un produit importé de Londres, avec un p’tit accent british indéniable.
rehsaan




Hazel Laveau

Expressif - vif - maladroit - terriblement bienveillant, terriblement silencieux.
A savoir si cela provient réellement d’une certaine timidité, il est en revanche clair que tu n’es pas fait pour parler en public, Hazel. Quand bien même tu ferais de ton mieux si cela devait arriver.
En compagnie habituelle, tu es plus détendu, plus souriant, capable de plaisanterie. Mais tu resteras toujours le petit sérieux de la bande : qui préfère faire attention, ne pas se laisser emporter par la passion du moment.
Mais en réalité, Hazel, tu le sais : c’est toi, l’emporté - sous ses airs calmes, impassible, grand gaillard d’un mètre quatre-vingt douze que tu es, tu as gardé une vilaine manie de l’enfance. Celle de parler avec tes poings, plutôt que ta voix. Oh, tu le sais bien, cela ne devrait pas avoir lieu. Cela révèle sûrement quelque chose, sur toi (sans aucun doute, à vrai dire, tu l’as déjà analysé).
Tu as le sang chaud. Du moins c’est comme ça qu’on le dit.
Visage anguleux, comme une sculpture façonnée avec passion, à en faire pâlir Pygmalion, tes cheveux sont noirs de jais, tes yeux orageux. Fin, un peu trop grand, tout en lui laisserait penser que tu es le plus vil des trois; il n’en est rien. En proie à un vilain complexe d’infériorité qui te ronge la vie, tu doutes beaucoup de toi, quand bien même tu le masques.
Tu prends tout très à coeur, Hazel. Tu apaises les plus turbulents, tu prends le temps d’expliquer les choses, tu écoutes les plaintes, toujours calmement. Et c’est rarement que tu le fais sans bienveillance.
Tout comme Dahlia a un vilain problème de mémoire, Eris des vilains problèmes de santé, et bien toi, tu as des vilains problèmes de sommeil. Tu enchaînes les insomnies - les vraies de vrai, tu piques du nez en classe, à l’heure de manger - partout où tu peux. Tu dors debout, la tête contre un mur, assis recroquevillé sur toi-même. Ou pas du tout. Et tu viens au petit matin avec des cernes violacées et un air absent.