rehsaan
Âge |
Vingt-trois ans, Né le 22 août - t’es lion çaveutdire.
Cursus |
Toi ? Le sport. C’est le centre de tout ton monde. et plus particulièrement, l’aviron. C’est ton amour de jeunesse, à vrai dire, l’aviron. Et t’es drôlement, drôlement fort dans ça. T’es un peu la p’tite star par chez toi, en tout cas au collège et au lycée, parce que vous remportiez souvent les compétitions par chez vous. Tu sais très bien que c’est pas LE sport ultime, mais tu te sens jamais aussi vivant que quand t’en fais.
De manière générale, toi et le sport, c’est une grande histoire d’amour. Tu fais de la lutte, aussi, un p’tit peu. Et de l’escalade, à côté. Tu t’en sors pas trop mal. Mais t’aurais besoin de leçons plus appuyées, et de plus de temps, parce que tu viens de débuter.
[T’as essayé le tir à l’arc, mais t’as tiré une flèche, elle a rebondi par magie sur un truc en métal et a failli tuer quelqu’un, alors bah- t’y touches plus trop trop]
De toute manière, en-dehors du sport, ton cerveau marche pas des masses. T’essaies - vraiment, mais tout s’embrouille, tu paniques et tu lâches. Y’a que le sport qui te rend entêté.
Nationalité |
Tu viens d’Autriche, toi, Gideon. De Bregenz, juste à côté du Lac de Constance. Elle est belle, ta ville. Tu l’aimes, ta ville. C’est le berceau de ton enfance, c’est ton p’tit coin de paradis.
Ca fait que tu parles allemand “mais pas tout à fait” - y’a des différences. Mais ça fait que tu peux voyager en Allemagne sans souci de compréhension. Tu parles aussi anglais, parce que c’est un passage obligatoire. Tu as des bases en hongrois, slovaque, croate, tchèque, slovène et romani, parce que c’est important par chez vous, mais tu parles pas trop trop. Tu maîtrises la langue des signes aussi (celle de chez vous).
Caractère |
Energique - amical - extraverti - empathique - déraisonnable - organisé (au millimètre près) - joyeux, souriant - facilement familier, facilement tactile - gentil - patient (sauf pour ce qui est des cours théoriques, Gideon est une pile électrique qui doit se défouler les jambes-) - naïf, crédule - lent à la détente (surtout pour ce qui est du registre de “l’école et ses enseignements”) - passionné - ultra-actif - un peu simplet sur les bords - pipelette (avec les bonnes personnes) - facilement entraînable dans à peu près tout - sensible - p’tit plaisantin sur les bords - entêté, perfectionniste (en sport) - heureux pour un rien - susceptible face à la critique (quand il l’a comprend, qu’elle est justifiée, sinon ça lui passe au-dessus de la tête) - intense (dans toutes ses relations, Gideon marche au coup de coeur, et pas à autre chose).
Quand on doit te décrire, Gideon, ça dépend de si on prend des pincettes ou pas. Un imbécile heureux, quand on t’aime moyen, que t’agace, et qu’on te connait pas si si bien. Mais le terme général un peu à la mode, c’est celui du “golden retriever”. Fidèle, énergique, amical, qui ramène la balle. Bref, Gideon quoi.
Gideon Waltes
T’es un enfant plongé dans l’excellence depuis petit. Papa est dans la politique, sous le feu des appareils photos, maman championne de natation. Ton grand-frère est dans l’équipe de foot, et il est drôlement doué. Et y’a toi, tes cheveux blonds, ton air paumé. T’as pas assez vif pour eux, t’es pas assez doué. Ils t’aiment quand même, mais ils te pressent vers quelque chose, d’intérêt. Tu essaies la lutte, tu continues un peu. Le tir à l’arc, tu abandonnes. La natation - c’est pas trop mal, le football - c’est désastreux. Et on te met à l’aviron. Et au début ? Au début, t’es comme tout le monde. Mais tu comprends, là, ce qu’ils veulent dire. Ce que c’est, la réussite. Alors tu t’y mets à fond. Tu bosses, tu bosses, tu deviens excellent.
Et là, papa et maman sont enfin fiers. Et toi aussi, tiens.
Mais la pression, elle est lourde, Gideon. Elle t’écrase. Tu manques de te blesser - le genre de blessures où le médecin lance un regard sérieux et dit “c’est la fin, plus de sport”. Tu esquives l’arrêt définitif de peu. Mais tu t'arrêtes pendant des mois. Et là ? C’est la rupture. Entre eux, et toi. Tu fais semblant d'être blessé, un peu après. Parce que, pour une fois, tu peux vivre. On ne contrôle plus ta nourriture, ton corps, tes entraînements. Tu vis.
Tu découvres des trucs. Tu te découvres aussi. Tu t’exprimes - à travers pleins de trucs - [les habits, les décorations, le maquillage, ça tâtonne, t’es pas sûr de toi, tu le caches, tu l’enfouies sans rien dire à personne, mais tu découvres ce que toi, t’aimes… en plus du sport !]
(en revanche tes notes à l’école sans le sport sont un pur désastre et tu esquives le redoublement de très très peu grâce aux connections de papa et leur money money [woops]).
Et on s’aperçoit que ça va mieux, ta jambe. Et te revoilà sur scène, Gideon. Mais t’explose, devant tes parents. Devant toute ta famille, en fait. Tu leur dis que tu n’en peux plus. Que t’as besoin de respirer, qu’ils t’étouffent. Ton père claque la porte, ta mère reste interdite. Ton frère aussi. Alors tu montes, tu t’enfermes dans ta chambre.
Et c’est le silence.
Et personne n’en reparle.
Mais dès le lendemain matin, tu remarques que la fréquence des entraînements est espacée. Que tes repas sont plus libres. Que si l’équilibre est bancal, il essaie d’être là quand même.
Et tu obtiens ta place, tu sais, dans cette université prestigieuse. Alors t’hésites pas trop; tu fais ton sac, et te voilà.