rehsaan
Second
Maison
Uranie
[Ton prénom entier, c'est “Elizabeth". Mais déjà "Elizabeth Abernaty", c'est hyper long, et hyper pas sympa à prononcer, alors t'es pas fan. Du coup on utilises plutôt autre chose : Beth - du moins c'est le plus courant. C'est mignon Beth, t'aimes bien. Puis c'est drôlement court, donc t'aimes bien plus plus. Des fois on te surnomme Lessie, parce que c'est ton second prénom, que tu tires de ta grand-mère. Et ton nom, du coup ? Abernaty. Il est cool, ce nom, pas vrai ? En tout cas, toi, tu l'aimes bien. Il claque.]
Âge |
Vingt-trois ans. Tu as vu le jour le 10 juin 2000 (Gémeaux).
Cursus |
T’es un petit rat de laboratoire, toi, c’est ton grand amour. Tu étudies la génétique et la biologie de la cellule, pour devenir généticienne. Tu es boursière, par ailleurs, Beth. Grâce à ta grosse tête. Parce que vous n’avez pas assez d’argent pour être là.
Nationalité |
Anglaise ! Et t’as pas grand chose à y redire, ça.
Caractère |
Beth est surdouée. Ce qui influe sur sa façon d’être et ses réflexions.
Efficace - observatrice (radar à mystères) - wikipédia ambulant - pleine de ressources - vive d’esprit - pensive - réfléchie - logique (tu résouds les problèmes complexes comme personne) - capable d’adaptation - curieuse - inventive - capable d’anticiper - empathique - loyale - passionnée.
Trop exigeante - éparpillée - maladroite dans les relations sociales - excessive - en retard - “too much” - adepte des breakdowns - déséquilibrée - susceptible - dispersée - énergique (à l’excès) - accro au café (pour de vrai de vrai) - compétitrice et bosseuse (à t’en rendre malade, à en oublier de manger ou dormir).
Elizabeth 'Beth' Abernaty
*Problèmes déséquilibre (tu peux te casser la figure en marchant), peu adepte des fortes chaleur, du sport, de la course (t’as surtout un cerveau, toi, en fait).*
*Hyperesthésique, tu as une réaction anormalement fort aux stimulus extérieurs : due à une augmentation de la sensibilité d'un des sens ou de tous les sens à la fois, et chez toi, elle est souvent douloureuse. Toi, c'est le toucher. Des fois, tout va bien… et parfois, même un souffle te donne l'impression d'être une lame de rasoir, passée sur ta peau.*
*Passionnée - à la vie à la mort, bien au-delà de tout le reste : des cryptides ! Dahu, Bigfoot, Yéti, Ningen, Onza, Wendigo, et bien d’autres. Dans l’air, sous l’eau, dans les arbres, autour de toi, ça te passionne. Tu fais souvent des chasses aux cryptides. Un peu infructueuses, pour la plupart.
*Lesbienne - asexuelle.*
Y’a eu quelques trucs de singulier, chez toi, Beth. Et pour de bonnes raisons. Petit génie qui a poussé de travers.
Y’a ta famille, Beth. Elle, elle est ton sol instable, qui t’aurais jamais permis de pousser sans ton précieux tuteur.
Papa a fichu le camp quand t’étais bien jeune. Ils se disputaient tout le temps, de toute manière, ton père et ta mère. Le bruit des assiettes qui se casse, les cris, raisonnent encore dans ton esprit, parfois.
Et toi, tu leur as pas simplifié la tâche. C’est du moins ce que Joe t’as dit. Parce que t’as toujours été un peu spéciale, en fait. Enfant, tu étais renfermée sur toi, à l’école, même si tu voulais toujours poser milles questions aux professeurs. De toute manière, tu t’entendais pas avec les enfants de ta classe. Ils étaient lents à la détente, et pas très intéressants. T’étais en avance. Tu l’as toujours été. Mais papa et maman n’ont jamais trop eu le temps de s’en apercevoir. Ils ont refusé que tu sautes des classes, enfant - ce qui, avec du recul, semble être une pas si mauvaise décision.
Quand t’as eu 7 ans, maman est tombée malade, et papa est parti.
Et ce fut son tour - à maman. Pas de la même manière. Les bip bip réguliers se turent, et te laissèrent seule, dans la froide chambre d’hôpital.
Et tu as retrouvé une tête que tu avais oublié depuis longtemps, celle de ton oncle, Logan. Te voilà prise sous son aile.
Oh, tu n’as pas été facile à vivre, loin de là.
Mais bon. Un jour, il t’a ramené Ness. Et Ness, c’est devenu ton meilleur ami aujourd’hui (même si c’est un Dogue allemand). Vous avez fait la paix, et maintenant, tu pourrais pas vivre sans lui. C’est ton père, après tout, pas vrai, Beth ? (Oh, mais ça, tu ne lui diras pas trop).
Et il y’a ta dernière singularité.
Après une batterie de tests, et voilà qu’on en savait plus. Une surdouée. Avec un Q.I de 138. En sachant que les enfants surdoués dont le quotient intellectuel dépasserait 140 représenteraient environ 0,4% de la population, t’étais pas passée loin d’être un peu plus que particulière, Beth. M’enfin. C’est un peu dépassé, ce système, tu trouves, de toute manière.
Tout cela expliqua tes problèmes à l’école, ta difficulté à suivre les cours, et tant d’autres.
Tu sautas deux classes, au fil des années. Et te voilà aujourd’hui là où tu en es. T’es pas peu fière du chemin parcouru, Beth.