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Leader

Maison

Melpomène

rehsaan

[Dahlia - comme la fleur, Laveau - comme les sorcières. T’es déjà pas parti avec un bagage léger, Dahlia.]

 

Âge |

Vingt-deux ans. T’es né le 23 janvier, ce qui fait de toi un verseau.


Cursus |

Lettres classiques et modernes, c’est ça, ton dada. Ca fait pas rêver tout le monde, ceci dit. Mais t’es excellent, dedans. Presque imbattable en fait. Puisque tu en es le leader. Pas de l’étude : de la maison. Melpomène.

A côté, tu prends des cours de langues aussi - il faut bien. Tu parles anglais (heureusement), tu apprends le coréen (pas toujours évident), et tu apprends le russe et l’allemand depuis tes quatorze ans, et ça te réussit bien. Tu fais aussi du grec et du latin - tu le parles pas spécialement, c’est pas ton but, mais ça t’aide vachement à comprendre le sens des mots que t’utilises. Grâce à ces langues, tu comprends quelques unes de leurs voisines, sans pour autant pouvoir les parler. Tu apprends l’hébreux, aussi - et c’est toujours plaisant à écrire.

Mais tout le monde le sait, dans le coin. Enfin, surtout dans ta maison. Ta place de leader, tu y tiens. Tu t’y épuises, à la tâche. Parce qu’il est à toi, ce titre de leader.


Nationalité |

Anglaise ! Fraîchement débarqué de Londres.

StarboyThe Weeknd
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Dahlia Laveau

Caractère |

Idéaliste - sage - emporté. Tu l’étais, avant. Moins emporté que sage, mais tout aussi idéaliste. En fait, dans le trio - tu sais, celui que tu avais oublié, tu étais le plus sage. Entre l’effrontée et la timidité, l’arrogance et la paresse. Juste, altruiste, sage. Dahlia. Toi, tu étais le responsable, dans la trouble. Parce que t’étais l’aîné - de quelques minutes. Le plus poli, sociable, altruiste. Entre Eris la terreur, Hazel et son mutisme, les adultes aimaient à dire que tu étais l’enfant parfait, et qu’ils devaient te donner bien du travail. Mais tu les aimais si fort - *vous* vous aimiez si fort, que rien n’avait l’aspect d’un travail.

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Jusqu’à l’accident. En voiture avec votre paternel. Tu t’en sortis de justesse, avec des côtes cassées, un bras et une jambe dans le plâtre. Oh, et… qui étaient ces personnes ? A ton chevet. Oh, pauvre Dahlia. Ta mémoire s’était volatilisée. Un méchant coup sur la tête, ou un désir de protection. Les médecins assurèrent que ça reviendrait. Mais les adultes manquent beaucoup.

 

Alors Dahlia s’est éloigné, Dahlia s’est reconstruit. Dahlia a changé - et Dahlia a traîné dans des “trucs pas cool”.

Version altérée de ce que tu étais avant, coquille décharnée d’un triplé lumineux. Tu as cassé la balance, tu l’as brisée, en même temps que “leur” Dahlia s’était envolé.

 

Tu n’es pas **bon** Dahlia. Tu n’es pas gentil. Tu préviens les gens, doucement, froidement. Tu n’es pas celui qu’ils recherchent lorsqu’ils te voient.

Car en groupe : tu es tout ce dont on pourrait rêver. Attentif, capable de gérer ce qu’il faut gérer. Tu aides, tu souris, tu ris, tu rassures, tu réprimandes. Mais gentiment. Capable de la plus grande écoute, de la plus douce patience. Avec une distance polie. Toujours. 

 

Car tes sourires atteignent rarement tes yeux - sauf inhibé.

Car tu n’es pas bon, tu n’es pas gentil, tu te le dis assez.

Calculateur, observateur, patient. Tu joues, tu séduis facilement, sans même le vouloir. Pas que tu sois le plus beau, pas que tu sois le plus plaisant. Mais il doit y’avoir quelque chose d’attirant dans une gentillesse falsifiée qui paraît pouvoir devenir vraie à tout moment.

Tu ne *veux* pas réellement être mauvais. Mais c’est ainsi. Tu te défends. Tu attaques, avant qu’on attaque. 

Parce qu’en vrai, Dahlia, leurs regards, leurs compliments, tu te tords sous eux. Comme un souffrant dans un désert aride, tu lapes la moindre goutte d’amour, quand bien même serait-elle mirage, simplement pour cesser les tiraillements qui te secouent.

Fleur trompeuse, tu méprises facilement, pourtant. Quand les choses ne t’amusent plus. Comme un enfant se lassant à une vitesse affolante de ses jouets, tu passes à autre chose, tu te détournes. Tu en tortures ton cœur, tu en accables ton esprit.

Enfant apeuré de l’abandon, capable de lâcher si facilement.

 

Tu as été construit par bien des choses, Dahlia. Tes oublis, ton enfance, ton arrivée dans d'autres endroits. Ils ont façonné qui tu étais. sans que tu ne demandes rien, ils ont tous ajouté à ta carapace, pour achever leur création. Une chimère non fonctionnelle, souffrant de sa propre existence bancale. Mais pleine d’espoir, pleine de rêves.

Mais, au fond, tu sais qu’il est toujours là, puisqu’il te parle, parfois, il te chuchote des choses. Il accuse ton comportement, il félicite parfois tes gestes, tes réactions. La plupart du temps ? Il est juste silencieux, endormi. Comme peu désireux de savoir ce que tu es devenu.

 

T’es pas un exemple, Dahlia. Et pourtant, on t’a fait leader.

N’est-elle pas douce, l’ironie ?

Les lettres, les langues, les langues, les lettres. Il a toujours été dur de faire un choix. Parce que tu as toujours eu des facilités dans les deux. 

 

Après son accident, Dahlia a mis énormément de temps à se réintégrer à la vie en société. Il a fallu réapprendre de nombreuses choses, que ce soit d’un point de vue mental ou physique.

Les livres ont été sa plus grande compagnie pendant longtemps - il était trop dur de voir sa “famille” dont il ne possédait aucun souvenir.

Alors le jeune Dahlia lut. Dévora, pour être plus précis. Des étagères entières. Et naquit une plume. Celle de celui qui se rêva bien rapidement auteur.

 

Et pour lire tant que possible, il fallait comprendre. Les langues. Plus anciennes, plus nouvelles. Grâce à des professeurs venant à son chevet, il apprit. Oh, certes, il démontrait des facilités. Mais le tout fut le résultat d’énormément d’efforts. Et de longs mois à ne rien pouvoir faire d’autres. Il mangeait avec un livre en main, et s’endormait avec un bouquin ouvert à la page la plus cruciale - les yeux rougis d’être resté éveillé si tard.

Ainsi, Dahlia démontra ses compétences.

Dès qu’il put mettre un pied dehors, tout se remit doucement en place, sans que jamais il ne parvienne à s’y sentir - à sa place. Il avait oublié Eris, Hazel. Il sentait bien, quelque part, qu’il en restait des brises de mémoires. Mais impossible d’y accéder. 

Alors il resta dans ses bouquins, dans son apprentissage des choses, des langues. Et il devint bon. Même très bon.

 

La mémoire de ce dernier n’a de place que pour les études. Aussi, il n’est pas rare de le voir perdu dans des couloirs qu’il arpente depuis des années, de le savoir avoir oublié son propre anniversaire, ou le prénom d’un autre étudiant. Malheureusement, cela arrive souvent. Il faut savoir être patient, et ne pas trop le presser, auquel cas Dahlia deviendrait totalement muet, incapable de communiquer.

sa mémoire flanche souvent, et n’est pas des plus fiables - il a donc tout le temps un carnet sur lui, où il écrit tout ce qu’il estime devoir noter.

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