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rehsaan

[Ava. Ava Miller, même ! Pourquoi ? Parce que c’était court, c’était simple, c’était bien. Ava. A, v, a. T’as pas galéré à l’apprendre, ce prénom. Et c’était ce que tes parents avaient en tête. En grandissant, tu t’es dit que t’aurais bien voulu un prénom un peu plus marquant, un peu plus grande dame, tu vois. Mais maintenant, t’es passée à autre chose (parce qu’il n’y a pas trop le choix, en fait, petit rêveuse). ]

Âge |

Vingt-trois ans. T’as vu le jour le 26 février  2000,  ce qui fait de toi un petit poisson.


Cursus |

Toi ? La biologie marine. L’étude scientifique du corail, des animaux, de tous ces petits trucs. Bref, un cursus plongé dans les sciences, Ava. T’adores ça - les animaux marins. Une passion qui t'habites depuis toute petite. De toute manière, t’as toujours adoré les animaux - des chats aux araignées, des phasmes aux lamantins. Mais t’as toujours eu une tendresse particulière pour ceux qui parcourent les étendues d’eau, car tu ne les trouves pas appréciés à leur juste valeur.

D’ailleurs, c’est bien le lamantin, ton animal préféré, par-dessus tout. Gentils, inoffensifs, amicaux, on dirait presque que tu t’en es inspirée pour vivre.


Nationalité |

T’es écossaise, Ava. Parce que maman l’était, et que papa et elle étaient mariés, qu’il a pris la nationalité bien avant que tu sois là. Vous êtes restés sur le territoire, après son départ - à elle. Tu parles anglais avec un fort accent, d’ailleurs. Même si tu ressembles davantage à ton père (ça te déplait - pas parce que tu n’aimes pas ton père, mais parce que t’as l’impression de ne rien avoir gardé d’elle : ton prénom, ton nom, ta tête, tu dois tout à ton père, sauf ton accent). Papa vient de Bristol, lui, de toute manière. Tu parles anglais, gaélique écossais - quand tu parles, en fait.

Holy SmokesAnna Bates
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Ava Miller

Caractère |

Empathique - gentille - attentionnée - pacifiste - terriblement empathique - inoffensive - amicale - enjouée - timide (par moments) - passionnée - observatrice - maline- naïve - crédule - honnête - droite - un peu trop sensible - confiante (dans les autres) - encourageante - supportive - tactile - singulière - dans la lune; tu es souvent dans ton propre monde, Ava.

Il y’a une autre partie qu’on ne voit pas trop de toi, Ava; stressée - solitaire - frustrée - maladroite - critique (envers toi-même, uniquement) - hésitante - effrayée - angoissée; surtout, angoissée, souvent, angoissée, ça te ronge, un peu, beaucoup, passionnément. 

 

Mais il n’y a pas un os de méchanceté en toi, Ava. Tout le monde le sait, tout le monde le voit.

Au début, il y’avait papa, il y’avait maman, et toi.

Et maman est partie, à tes dix ans. Et plus n’a jamais été pareil. Parce qu’elle a disparu de vos vies, du jour au lendemain. Tu parles jamais de comment c’est arrivé. Parce qu’elle n’est pas “partie”, Ava. Elle s’est “endormie”. Du moins, c’est comme ça que tu le dis.

 

T’as toujours été brillante. Mais t’es là grâce à une bourse d’études, parce que vous n’avez pas l’argent, toi et papa. Mais tu feras de ton mieux, pour le rendre encore un peu plus fier de toi.

Tu fais du mutisme sélectif, Ava. Petite, il était total. Et tu en as vu, des spécialistes ((c’est à cause de ça, que vous n’avez pas les moyens, ce n’était pas toujours grandement remboursé)). Aujourd’hui, tu parles, parfois. Il arrive cependant qu’en situations complexes, cela soit totalement impossible pour toi. Alors tu trimballes toujours un petit carnet (bleu, avec des petites baleines dessinées dessus). C’est ton meilleur ami, lui. Il y’a aussi le numéro de ton père “en cas d’urgence” sur la première page, avec une petite explication du pourquoi du comment tu parles pas, si quelque chose arrive et que tu n’es pas en mesure de l’expliquer. Ou que tu fais une crise d’angoisse. 

Tu suis encore des professionnels, à distance, pour continuer à t’aider. C’est important. Parce qu’il y’a des périodes plus simples que d’autres, des situations plus angoissantes que d’autres. 

 

Tu te balades souvent avec un casque sur les oreilles ou autour du cou (au cas où) pour étouffer les bruits, si les stimulus extérieurs deviennent de trop.

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