solaire
[Xander Campbell. Parait que Xander, ça veut dire “défenseur de l’humanité”. C’est un peu pédant, et toi t’aimes pas trop ton nom. Pas à cause de ça, mais parce-qu’une fois ton frère t’as dit ”Ah ouais, Xander comme le gars qui sert a rien dans Buffy contre les Vampires.” Et c’est un peu resté coincé dans ta tête.]
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Âge |
24 ans [poisson], du 27 février.
Cursus |
T’es en droit, et t’as commencé à suivre ce chemin pour faire comme ta mère, parce-que ça te semblait être la facilité avec elle et ses contacts à tes côtés. Puis tu t’es retrouvé dans des classes de gens comme ta mère, de gens qui cherchaient l’argent avant tout le reste. Alors toi, tu t’es dit que t’allais aller dans l’autre direction, que t’allais privilégier la vérité (c’est ce que vous devriez tous faire, pas vrai ?).
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Nationalité |
T’es américain, toi tu viens de Chicago, dans l’Illinois. Tu viens d’une famille riche, et un peu bizarre aussi. Ta mère est avocate (elle est avocate pour des stars, elle. Parce-que l’argent est plus important que la vérité.) alors que ton père est entrepreneur dans le secteur des nouvelles technologies (Le genre à penser que l’IA c’est le futur de l’humanité).
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Caractère |
A l’écoute, gentil, altruiste, ton sourire est toujours un peu absent, un peu fané, pourtant t’es toujours là pour les autres (ceux qui te semblent digne de recevoir ta gentillesse) - Tu évites de le montrer, mais tu doutes de toi, Xander, t’es pas le plus confiant, indécis, l’impression de toujours un peu marcher sur des oeufs - T’as sans doute l’air un peu coincé et exigeant, Xander, également dur et impitoyable mais uniquement envers toi-même. T’as une certaine patience avec les autres, mais pas avec toi. - Possessif, mais t’évite de trop le montrer - Parfois un peu candide, souvent réfléchis, doux, mais… - Si seulement tu étais toujours comme ça, Xander. Pourtant, tu la sens tambouriner dans tout ton être, cette colère, cette rage, t’as l’impression que tu pourrais perdre pied à chaque instant. Tu hausse la voix, de temps en temps, mais t’essaye de tout contenir alors que tu sens tes poings te démanger si souvent. Mais ça te bouffe, Xander, cette spirale de haine dans laquelle t’es coincé.
Xander Campbell
â™– Myope et astigmate, t’as une vision littéralement pourrie, et t’as toujours besoin d’avoir tes lunettes sur le nez pour y voir un minimum clair. T’as des allergies, aussi. Aux poils d’animaux et aux arachides. T’as beau faire tout le sport que tu veux et être en bonne santé, la moindre trace d’arachide dans de la nourriture te fous à terre, littéralement.
â™– T’aime bien t’habiller bien, y’a sans doute une certaine superficialité derrière tout ça, Xander. Mais t’apprécie beaucoup porter des costumes, des jolies chaussures et avoir tes cheveux bien coiffés. Tu te tiens toujours droit, toujours polie, comme ci t’avais reçu une éducation hyper rigoureuse alors que c’est pas tellement le cas.
â™– Passionné et très doué aux échecs, tu as gagné plusieurs compétitions quand tu étais encore au lycée aux USA. T’as laissé un peu ça de côté à la faculté, mais tu joues toujours pour ton plaisir personnel.
T’étais un gamin complqué, Xander. Toujours en colère, toujours fâché, tu balançais tout par terre quand tu donnais pas des coups contre les murs. T’as grandi comme ça, avec une haine inexplicable qui te rongeait de l’intérieur. T’as jamais bien compris, encore aujourd’hui t’as du mal à comprendre.
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Et tes parents, dans votre grande maison de Chicago, ils trouvaient pas ça particulièrement grave. Papa, il se disait que c’était une bonne chose. Pour lui, c’est ça que doivent faire les garçons, c’est ça que doivent faire ses garçons ; ne pas communiquer, frapper, dominer, être au-dessus de tout. Pour lui, pleurer c’est une marque de faiblesse, parler de sentiments c’est un truc de filles, être gentil c’est pas pour vous. Et de toute façon Xander, si tu chiales c’est une grosse tarte dans ta gueule ((tu l’as bien vu, avec Maddox.))
Alors il t’as jamais reproché ta conduite ; quand il se faisait appeler à l’école pour venir te chercher, parce-qu’une bagarre avait été déclarée par ta faute, sa seule demande, c’était “t'as gagné ou ta perdu ?”. Et tu gagnais toujours, Xander. Et ça lui faisait plaisir à lui.
T’étais en première année de lycée quand pour toi, tout est allé trop loin. Parce-que t’étais incapable d’aligner trois mots pour exprimer ton ressenti, parce-que c’est avec les poings que tu parlais, et c’est sur ton frère, Maddox, que t’as débordé. Tu t’es rendu compte que tu devenais comme lui.
Alors t’as fait les démarches tout seul, t’as commencé des suivis psychologiques, t’as fait en sorte de changer. C’est difficile, de changer du tout au tout. D’essayer de renier la façon dont on a été élevé. Et ça fait presque dix ans maintenant, que tu continues d’essayer. Que tu fais en sorte de contenir ta colère, de t’appliquer a parler, d’essayer de te confier.