Ophelia Millais
rehsaan
[Ophelia - comme la pauvre malheureuse des peintures, Millais. C’est maman qui t'a nommée, elle trouvait ça super super joli. Et toi t’aimes plutôt pas mal, aussi. Mais t’espères que son tragique ne te collera pas trop à la peau, tu as tendance à la langueur et à l’amour terrible, Ophe.]
Âge |
Vingt-quatre ans, née le 11 octobre.
Cursus |
Ton truc, toi, c’est les vêtements (tu confectionnes, toi, tu assembles, tu rapièces, t’es une petite main, tu t’essaies aux bijoux aussi même si ce n’est pas le plus évident, au début). Tu fais des études de mode, côté confection - tu dors au milieu du tissu et de croquis d’autres étudiants.
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Nationalité |
Anglaise (ton père, tu sais pas trop qui sait, tu l’as jamais vu, mais maman est anglaise, pour sûr !).
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Caractère |
Amatrice de mode, potins - romantique (coeur d’artichaud, réel, malheureusement) - organisée (à la précision chirurgicale) - extravertie (pure et dure) - adepte de l’attention - perfectionniste absolue - passionnée - controlfreak (tu angoisses quand les choses ne se font pas comme tu veux) - facilement ennuyée, lassée - déteste l’inaction - juste, honnête, altruiste (la méchanceté gratuite t’agace, comme l’hypocrisie : le mensonge est pour toi la pire des choses) - être prise de haut, sous-estimée - relation ambiguë avec les fêtes (qu’on s’entende, tu adores faire la fête, la musique, les gens de partout, l’ambiance, danser, mais les gens boivent, les gens fument, les gens ne sont plus eux, et ça, ça te rend mal à l’aise). Pétillante - énergique - active - bavarde - souriante - intuitive - entière (tout ou rien : douce ou en colère) - bon soutien, même si un tantinet égocentrique - emportée - sensible - rêveuse - pleine d’espoirs. Difficile à suivre - possessive, étouffante même - fleur bleue, mais briseuse de coeurs (tu te passionnes atrocement vite, sans prévenir, et tu te lasses terriblement vite) - susceptible (capable de t’énerver, fendre les coeurs, abîmer les esprits, noyée par de vilaines larmes de crocodile) - terrifiée par l’abandon.
Tu viens d’une famille assez pauvre, Ophelia. Ta mère t’élevait seule, et ils t’ont eu très jeunes, tes parents - dix-sept ans. Ca ne leur a pas réussi, il est parti bien vite, ton paternel (tu l’appelles jamais comme ça, tu te souviens à peine de son prénom, tu fais tout pour ne pas t’y intéresser, de toute manière, même si une part de toi se torture de connaître un jour son existence).
Elle refusait de recevoir de l’aide - ta mère, même de ses parents et tentait de jongler entre ses études à distance, et toi. Vous passiez de chambre de motel en chambre de motel, jusqu’à ce qu’elle arrête ses études pour commencer à travailler, dans un dîner. Pas le choix, aussi conciliante qu’était petite Ophelia, il lui fallait à manger, des nouveaux vêtements, une situation stable, pour ne pas qu’on vous arrache l’une à l’autre.
Tu as abandonné tes études dès que l’âge légal te l’as permis, pour commencer à travailler et aider ta mère - maman buvait. Beaucoup. Tu ne la reconnaissais plus. Elle s’abandonnait (elle t’abandonnait), et tu t’es retrouvée à vous porter toutes les deux, pendants une petite période. Puis ta mère s’est soignée, et a trouvé quelqu’un (son parrain d’association).
Alors dès que les choses se sont stabilisées, tu as repris tes études miraculeusement pour te lancer dans la mode, et ça t’a drôlement réussi - tu en as passé du temps, plus jeune, à rêver sur des tenues que tu ne pourrais jamais t’acheter, à tenter de te les faire toi-même, avec des tissus à bas prix, des anciens vêtements abandonnés dans un vieux magasin. Ta mère a un peu refait sa vie, et ils sont bien heureux - ça te peine, t’es un peu en colère, mais t’en feras rien.
Même si t’as un p’tit don avec tes mains de couturière (c’est ce qui t’as permis d’arriver jusqu’ici - t’as l’esprit fait pour l’art), t’as de nombreuses lacunes dans d’autres matières, qui font de toi une travailleuse acharnée, bien loin de ceux qui y vont “tranquillement”. Parce que t’as pas trop le choix, t’es boursière, tu dois te démener.