rehsaan




[Nicholas Archers. Ça se prononce Nicolasse, d’ailleurs. Par Niche-au-la, ou Niche-au-lasse, ou encore Nico-la. Le h est muet, le s s’entend, et ça, c’est très important. Archers, c’est ton nom de famille. Et t’as pas grand chose à y dire parce que c’est pas le nom le moins répandu dans le monde, alors bon.]
Âge |
15 novembre 2001, - scorpion, vingt-trois ans.
Cursus |
Ça laisse les gens abasourdis, mais ton cerveau est parfaitement calibré pour les mathématiques. On dirait que tu ne fais même pas d'efforts, ça te vient très naturellement. Alors tu continues tes études là-dedans.
Nationalité |
Américaine. Tu viens tout droit de l'Ohio. C'est-y pas génial, ça ? T'aimes pas trop l'ambiance, par là-bas, en fait. T'as subi plus qu'autre chose, dans ta jeunesse.
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Caractère |
Fauteur de trouble à peu près repenti - menteur (c’est plus simple, pour toi) - de plus en plus apaisé - honnête (t’essaies de mettre un peu plus les formes, aujourd’hui, mais ça sort pas toujours comme tu veux) - maladroit - désintéressé - peu intéressé par les autres (au fond, réellement, tu as énormément de mal à te lier réellement aux gens) - bourru - peu respectueux de l'autorité (t’as du mal, avec ça) - têtu, buté (même si t’essaies de t’améliorer, ça te prend du temps, c’est pas facile) - exigeant - patient, calme, observateur, jusqu’au moment où tu exploses et que tu fonces tête baissée en oubliant ta réflexion (tu prends ton temps, pour tes décisions, mais elles sont souvent mauvaises, elles changent souvent avant d’agir) - ambitieux - emporté - indigné - fêtard (aïe, ça, ça t’est resté) - intense (tout, pour tout, ta tristesse, ta joie, ta ta colère, tout) - joueur - source de problèmes ambulantes (malgré toi, maintenant) - accro à l'adrénaline (surtout, un peu trop) - courageux, inconscient. T’es pas le plus bavard du coin, parfois, tu montres facilement quand une discussion te saoules, Nicholas, même si t’essaies d’être une meilleure version de toi qu’avant.
Silencieux - doux, en secret (de plus en plus en public) - mélancolique - frustré - solitaire - sans tabous - impartial - créatif - moqueur - nocif (pour toi, surtout, mais tu as un visage tellement suppliant, parfois, qu’on se laisserait emporter bien trop facilement). Anarchiste - ACAB - anticapitaliste, et bien d'autres choses. Tu comptes plus les fois où t'as été arrêté, Nico, dans ta jeunesse. Tu t'indignes. Tu n'as aucune tendresse pour les élites arrogantes, pour la richesse hautaine. Et de manière générale, pour pas grand chose. T'es fidèle, en amitié, t’es du genre à donner ta place dans le métro, à aider les petites vieilles à traverser la route. T’as juste pas fait les bons choix (surtout au lycée, avec tes p’tits problèmes et ton manque flagrant de considération pour autrui et tes relations)... mais t’essaies de régler tout ça, petit génie sur pattes que t’es. Tu te dis que ton cerveau peut faire de grandes choses, alors il peut bien te réparer un peu.
Nicholas Archers
Fils unique, d’une parfaite petite famille américaine, ultra-catholique. Dans l’enfance, jusqu’au collège, Nicholas, t’étais l’enfant modèle, sautant même des classes plus jeune. Puis t’as dévié un peu, fin collège/début lycée, des mauvaises fréquentations. Parce que tes parents étaient pas là pour toi, parce que tu te sentais seul, parce que tu savais pas canaliser ton énergie le moins du monde. Alors t’as trouvé d 'autres moyens de t’exprimer, et pour qu’ils s’intéressent un peu à toi. Tout est partie d’une crise d’ado, qui t'a emmené assez loin - un peu trop.
Puis t’as remonté la pente, parce qu’on t’a salement tiré par les oreilles; maintenant, ça va mieux. T’en garde des petits mauvais réflexes, des mauvaises addictions (tu es toujours un peu trop intense: un peu trop d’alcool, un peu trop de détachement, un peu trop de colère).
T’essaies sincèrement de te remettre sur la bonne voie - pour ton cerveau, parce que ton accident t’as trop chamboulé, mais c’est pas facile, t’es un peu trop maladroit.
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T’es fan d’urbex, paranormal, parkour (- avant ton accident), etc… tout plein de choses axées sur l’adrénaline. C’est ce qui te sauve, c’est ce qui te canalise, en fait. Jusqu’à l’accident.
Mais c’est quoi, Nico, l’”accident” ? Le monstre qui t’a volé ta jambe, qui a avalé des années de ta vie ? T’as perdu ta jambe droite en visitant un vieux bâtiment abandonné - le parquet a cédé sous ton poids (t’avais pas tout bien vérifié, trop impatient à l’époque). Des mois à l’hôpital, des opérations, de la rééducation, un deuil. Une prothèse, avec laquelle t’as du mal à composer des fois. T’es pas fan de l’idée d’en parler trop. T’essaies de cohabiter avec, mais ça ne veut pas dire que ça se fait facilement.
Au moins, il t’a servi de déclic forcé pour te reprendre en main.
Et l’Université ? T’es là grâce à l’argent de papa et maman : t’as le cerveau, pour être ici, mais ton dossier scolaire était pas top, quand bien même les toutes dernières années sont quasi-irréprochables. Tu feras de ton mieux, pour mériter ta place, pour une fois.
